Les études sur la fanfiction
Si la fanfiction est peu étudiée en France en tant que phénomène social, certains universitaires américains se penchent dessus depuis plusieurs décennies. Des associations la défendent et archivent son histoire.
Le statut juridique de la fanfiction reste flou, entre illégalité et tolérance. Des juristes ont tenté de déterminer si elle peut être considérée comme une exception légale aux copyright. Les auteurices des oeuvres d'origine ont de leur côté des positions diverses vis à vis des textes qui exploitent leurs personnages et leurs univers.
Mais qu'écrivent les fans ? Une etude a été menée en 2010 sur 20 ans de publication sur le site fanfiction.net.
Vous trouverez dans cette section
Bibliographie
Une bibliographie d'études menées sur la fanfiction
Artcles universitaires
Des articles (en) rassemblés par l'organisme pour le travail transformatif (OTW). Divers articles de Henry Jenkins (un sociologue qui s'est penché sur la réception des fans), Paula Smith (la créatrice de la Mary-Sue) et de Randy Picker sont traduits ici. Un mémoire de Master 1 sur les fanfictions.
La fanfiction et la loi
Divers articles sur les liens entre la fanfiction et le droit d'auteur ont été traduits.
La fanfiction et les ayants-droits (auteurs professionnels)
Auteurs et autrices des oeuvres exploités se sont diversement exprimés sur leur acception ou non de fanfictions sur leurs oeuvres. Vous saurez tout sur l'affaire Marion Zimmer Bradley qui a durablement dressé des auteurices contre la fanfiction. Vous pourrez lire les déclarations de G.R.R. Martin, Diana Gabladon, Robin Hobb et J.K. Rowling sur la question.
Les statistiques de fanfiction.net (2010)
Le nombre d'inscrits, la répartition des histoires par catégorie et fandom, la répartition par langue, et une analyse plus précise des principaux fandoms : Naruto, Twilight et Harry Potter
Ces articles ont été écrits entre 2005 et 2010. Certains sont éventuellement dépassés. Ils témoignent cependant de la manière dont a été vécu la fanfiction, à cette époque, par celleux qui la pratiquaient. Pour cette raison, ils gardent tout leur intérêt.